6.3.19

Pratique (4)

    La paix et la joie dont Je parle aujourd’hui ne sont pas pareilles à celles auxquelles tu crois et que tu comprends. Tu pensais que la paix et la joie signifiaient être heureux toute la journée, l’absence de maladie ou de malheur dans ta famille, être toujours satisfait dans ton cœur, sans aucun sentiment de chagrin et avec une joie indescriptible en toi, peu importe la profondeur de ta propre vie. Cela s’ajoutait à une augmentation de salaire et à la récente inscription de ton fils à l’université. Avec ces choses en tête, tu priais Dieu et tu voyais que la grâce de Dieu était si grande que tu devenais vraiment heureux et tu souriais jusqu’aux oreilles et tu ne pouvais pas t’arrêter de remercier Dieu. Une telle paix et une telle joie ne sont pas la vraie paix et la vraie joie d’avoir la présence du Saint-Esprit. C’est plutôt la paix et la joie de la satisfaction de ta chair. Tu devrais comprendre quelle est l’ère d’aujourd’hui ; maintenant, ce n’est pas l’ère de la Grâce et ce n’est plus le temps où tu cherches à te remplir l’estomac de pain. Tu peux être absolument ravi parce que tout va bien dans ta famille, mais ta vie livre son dernier souffle, et ainsi, peu importe ta grande joie, le Saint-Esprit n’est pas avec toi. Avoir la présence du Saint-Esprit est simple : fais ce que tu dois correctement, accomplis bien le devoir et la fonction de l’homme, sois capable de t’équiper des choses dont tu as besoin et compense tes défauts. Si tu portes toujours un fardeau pour ta propre vie et tu es heureux parce que tu as perçu une vérité ou que tu as compris l’œuvre de Dieu aujourd’hui, c’est vraiment avoir la présence du Saint-Esprit. Ou si tu es parfois saisi d’anxiété parce que tu fais face à quelque chose dont tu ne sais pas comment faire l’expérience ou parce que tu ne parviens pas à percevoir une vérité échangée ; cela prouve que le Saint-Esprit est avec toi. C’est un état commun dans l’expérience de la vie. Tu dois comprendre la différence entre avoir la présence du Saint-Esprit et ne pas avoir la présence du Saint-Esprit, et tu ne dois pas être trop simpliste à ce sujet.

    Il a été dit précédemment qu’avoir la présence du Saint-Esprit et avoir l’œuvre du Saint-Esprit, c’est différent. L’état ordinaire d’avoir la présence du Saint-Esprit se manifeste par des pensées normales, une rationalité normale et une humanité normale. Le caractère des hommes restera comme il était, mais ils auront la paix en eux et à l’extérieur ils auront le décorum d’un saint. Cela arrivera quand le Saint-Esprit est avec eux. Quand le Saint-Esprit est avec eux, les hommes ont des pensées normales. Quand ils ont faim, ils veulent manger, quand ils ont soif, ils veulent boire de l’eau… de telles manifestations de l’humanité ordinaire ne sont pas l’éclairage du Saint-Esprit, ce sont les pensées normales des hommes et l’état normal d’avoir la présence du Saint-Esprit. Certains croient à tort que ceux qui ont la présence du Saint-Esprit ne connaissent pas la faim, qu’ils ne sentent pas la fatigue et qu’ils semblent n’accorder aucune pensée à leur famille, s’étant complètement détachés de la chair. En fait, plus le Saint-Esprit est avec les hommes, plus ils sont normaux. Ils savent souffrir et renoncer à des choses pour Dieu, se dépenser pour Dieu et être fidèles à Dieu ; de plus, ils savent manger et porter des vêtements. En d’autres mots, ils n’ont rien perdu de l’humanité normale que l’homme devrait avoir et, au contraire, ils ont particulièrement la rationalité. Parfois, ils lisent les paroles de Dieu et réfléchissent à l’œuvre de Dieu et la foi est dans leur cœur et ils sont prêts à chercher la vérité. Naturellement, le travail du Saint-Esprit est basé sur cette fondation. Si les hommes n’ont pas des pensées normales, alors ils n’ont aucune rationalité, ce qui n’est pas un état normal. Lorsque les hommes ont des pensées normales et que le Saint-Esprit est avec eux, ils possèdent inévitablement la rationalité d’un homme normal, ce qui signifie qu’ils ont un état normal. En faisant l’expérience de l’œuvre de Dieu, il y a certains temps pour l’œuvre du Saint-Esprit, alors que la présence du Saint-Esprit est souvent en tout temps. Tant que la rationalité et les pensées des hommes sont normales et tant que leurs états sont normaux, alors le Saint-Esprit est sûrement avec eux. Lorsque la rationalité et les pensées des hommes ne sont pas normales, alors leur humanité n’est pas normale. Si, en ce moment, l’œuvre du Saint-Esprit est en toi, alors le Saint-Esprit aussi sera sûrement avec toi. Mais si le Saint-Esprit est avec toi, il n’y aura pas nécessairement l’œuvre du Saint-Esprit en toi, car le Saint-Esprit travaille à des moments spéciaux. Avoir la présence du Saint-Esprit ne peut que maintenir la façon normale de vivre des hommes, mais le Saint-Esprit ne travaille qu’à certains moments. Par exemple, si tu es guide ou ouvrier, lorsque tu abreuves et fournis la subsistance pour l’Église, le Saint-Esprit t’éclairera à propos de certaines paroles qui sont édifiantes pour les autres et peuvent résoudre certains des problèmes pratiques de tes frères et sœurs : c’est à ce moment-là que le Saint-Esprit travaille. Parfois, tu manges et bois les paroles de Dieu et le Saint-Esprit t’éclaire par des paroles, et tu te trouves particulièrement capable de les utiliser pour évaluer tes propres expériences, te donnant une plus grande connaissance de ton propre état ; c’est aussi l’œuvre du Saint-Esprit. Parfois, pendant que Je parle, vous écoutez et vous pouvez mesurer vos propres états par rapport à Mes paroles, et parfois vous êtes émus ou inspirés ; tout cela, c’est l’œuvre du Saint-Esprit. Certains disent que le Saint-Esprit travaille en eux en tout temps. C’est impossible. S’ils disaient que le Saint-Esprit est toujours avec eux, cela serait réaliste. S’ils devaient dire que leur pensée et leur sens étaient normaux en tout temps, cela serait également réaliste et montrerait que le Saint-Esprit est avec eux. S’ils disent que le Saint-Esprit travaille toujours en eux, qu’ils sont éclairés par Dieu et touchés par le Saint-Esprit à tout moment, et qu’ils obtiennent de nouvelles connaissances tout le temps, alors ce n’est pas normal. C’est extrêmement surnaturel. Sans l’ombre d’un doute, ces gens sont des mauvais esprits. Même quand l’Esprit de Dieu vient dans la chair, Lui aussi doit prendre le temps de manger et de Se reposer. Et l’homme, alors ? Ceux qui sont possédés par les mauvais esprits ne semblent pas connaître l’émotion et la faiblesse de la chair. Ils sont capables d’abandonner et de renoncer à tout, ils sont capables d’endurer des tourments et ne sentent pas la moindre fatigue, comme s’ils transcendaient la chair. N’est-ce pas extrêmement surnaturel ? Le travail de l’esprit du mal est surnaturel et dépasse tout simplement l’homme. Ceux qui manquent de discernement sont envieux quand ils voient ces gens et disent qu’ils ont une telle vigueur dans leur croyance en Dieu et que leur foi est si grande qu’ils ne sont jamais faibles. En fait, cela est la manifestation du travail de l’esprit du mal. C’est parce que les personnes normales ont inévitablement des faiblesses humaines ; c’est l’état normal de ceux qui ont la présence du Saint-Esprit.

    Que signifie rester ferme dans son témoignage ? Certains disent qu’ils suivent simplement comme ça et ne se préoccupent pas d’être capables de gagner la vie et ne cherchent pas la vie, mais ils n’abandonnent pas non plus. Ils reconnaissent que cette étape de l’œuvre est réalisée par Dieu. En tout cela, n’ont-ils pas échoué dans leur témoignage ? De telles personnes ne témoignent même pas d’être conquis. Ceux qui ont été conquis suivent indépendamment de tout et sont capables de chercher la vie. Ils ne croient pas seulement au Dieu concret, mais savent aussi suivre tous les arrangements de Dieu. Tel est celui qui porte témoignage. Ceux qui ne témoignent pas n’ont jamais cherché la vie et suivent toujours en marchant de manière confuse. Tu peux suivre, mais cela ne signifie pas que tu as été conquis, car tu ne sais rien de l’œuvre de Dieu aujourd’hui. Être conquis est conditionnel. Ceux qui suivent n’ont pas tous été conquis, car, dans ton cœur, tu ne comprends rien de la raison pour laquelle tu dois suivre le Dieu d’aujourd’hui, et tu ne sais pas non plus comment tu es arrivé jusqu’à aujourd’hui ni qui t’a soutenu jusqu’à aujourd’hui. Dans leur croyance en Dieu, certains passent toute la journée dans la confusion ; ainsi, suivre ne signifie pas nécessairement que tu portes témoignage. Qu’est-ce que le vrai témoignage, exactement ? Le témoignage dont il est question ici comporte deux parties : l’une est le témoignage d’avoir été conquis et l’autre est le témoignage d’avoir été rendu parfait (qui, naturellement, est un témoignage qui suit les plus grandes épreuves et les tribulations de l’avenir). En d’autres mots, si tu es capable de rester ferme pendant les tribulations et les épreuves, alors tu as réalisé la deuxième étape du témoignage. Ce qui est crucial aujourd’hui, c’est la première étape du témoignage : être capable de rester ferme dans toutes les épreuves de châtiment et de jugement. C’est le témoignage d’être conquis. C’est parce qu’aujourd’hui, c’est le moment de la conquête. (Tu devrais savoir qu’aujourd’hui, c’est le temps de l’œuvre de Dieu sur la terre ; l’œuvre principale du Dieu incarné sur terre est l’usage du jugement et du châtiment pour conquérir ce groupe d’hommes qui le suivent sur terre.) Que tu sois capable ou non de témoigner d’être conquis, dépend non seulement de ta capacité de suivre jusqu’à la fin, mais, plus important encore, pendant ton expérience de chaque étape de l’œuvre de Dieu, dépend de ta capacité de vraiment connaître le châtiment et le jugement de Dieu, et de ta capacité de vraiment voir toute cette œuvre. Ce n’est pas que tu pourrais te débrouiller si tu suivais jusqu’à la fin. Tu dois être capable de te rendre volontairement dans chaque cas de châtiment et de jugement, tu dois être capable de vraiment connaître chaque étape de l’œuvre dont tu fais l’expérience et tu dois pouvoir acquérir la connaissance du tempérament de Dieu et obéir à Son tempérament. C’est le témoignage ultime d’être conquis qui est requis de toi. Le témoignage d’être conquis se réfère principalement à ta connaissance de l’incarnation de Dieu. Fondamentalement, cette étape du témoignage porte sur l’incarnation de Dieu. Ce que tu fais ou dis devant les hommes du monde ou ceux qui exercent le pouvoir n’a pas d’importance ; ce qui compte avant tout, c’est que tu sois capable d’obéir à toutes les paroles de la bouche de Dieu et à toute Son œuvre. Par conséquent, cette étape du témoignage s’adresse à Satan et à tous les ennemis de Dieu : les démons et les ennemis qui ne croient pas que Dieu va devenir chair une seconde fois et viendra accomplir une œuvre encore plus grande et, en outre, ne croient pas au fait du retour de Dieu dans la chair. En d’autres mots, elle s’adresse à tous les antéchrists, tous les ennemis qui ne croient pas à l’incarnation de Dieu.

    Que Dieu te manque et que tu languisses pour Dieu ne prouve pas que tu as été conquis par Dieu ; cela dépend de ce que tu crois ou non qu’Il est la Parole devenue chair, que tu crois ou non que la Parole est devenue chair, et que tu crois ou non que l’Esprit est devenu la Parole et que la Parole est apparue dans la chair. C’est le témoignage clé. Ta manière de suivre n’a pas d’importance, ni ta manière de te dépenser ; ce qui est crucial, c’est de savoir si tu peux découvrir de cette humanité normale que la Parole est devenue chair et que l’Esprit de la vérité a été réalisé dans la chair, que toute la vérité, le chemin et la vie sont venus dans la chair et l’Esprit de Dieu est vraiment arrivé sur la terre et l’Esprit est venu dans la chair. Bien que, superficiellement, cela apparaisse différent de la conception par le Saint-Esprit, dans cette œuvre, tu peux voir plus clairement que l’Esprit a déjà été réalisé dans la chair et, de plus, que la Parole est devenue chair et la Parole est apparue dans la chair, et tu es capable de comprendre le vrai sens des paroles : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » En plus, tu dois comprendre que les paroles d’aujourd’hui sont Dieu et tu dois voir que la Parole devient chair. C’est le meilleur témoignage que tu puisses porter. Cela prouve que tu possèdes la vraie connaissance de Dieu devenu chair. Tu peux non seulement Le connaître, mais tu es aussi conscient que ta façon de cheminer aujourd’hui est la voie de la vie et la voie de la vérité. Jésus a fait une étape de l’œuvre qui n’a accompli que l’essence de « la Parole était avec Dieu » : la vérité de Dieu était avec Dieu et l’Esprit de Dieu était avec la chair et était inséparable de Lui, c’est-à-dire, la chair de Dieu incarné était avec l’Esprit de Dieu, ce qui est une preuve plus grande que Jésus incarné était la première incarnation de Dieu. Cette étape de l’œuvre a accompli le sens intérieur de « la Parole devient chair », a donné une signification plus profonde à « la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » et te permet de croire fermement aux mots : « Au commencement était la Parole. » C’est-à-dire, qu’au moment de la création, Dieu avait des paroles, Ses paroles étaient avec Lui et inséparables de Lui, et l’ère finale rend encore plus clairs le pouvoir et l’autorité de Ses paroles et permet à l’homme de voir toutes Ses paroles, d’entendre toutes Ses paroles. Telle est l’œuvre de l’ère finale. Tu dois connaître ces choses complètement. Il ne s’agit pas de connaître la chair, mais de connaître la chair et la Parole. C’est ce dont tu dois témoigner, ce que tout le monde doit savoir. Parce que c’est l’œuvre de la seconde incarnation – et la dernière fois que Dieu devient chair –, elle complète parfaitement la signification de l’incarnation, elle réalise minutieusement toute l’œuvre de Dieu dans la chair et l’annonce, et elle met fin à l’ère de l’existence de Dieu dans la chair. Ainsi, tu dois connaître la signification de l’incarnation. Il n’importe pas que tu t’affaires ou que tu règles bien les questions externes ; ce qui importe, c’est de savoir si tu peux vraiment te soumettre à Dieu incarné et consacrer tout ton être à Dieu, et obéir à toutes les paroles qui sortent de Sa bouche. C’est ce que tu devrais faire et ce à quoi tu devrais te conformer.

    Le témoignage des derniers jours est un témoignage qui vérifie si tu peux être rendu parfait, c’est-à-dire, le témoignage final est que, ayant compris toutes les paroles prononcées par la bouche de Dieu incarné, tu en viens à posséder la connaissance de Dieu et à être certain de Lui, tu vis toutes les paroles de la bouche de Dieu et accomplis les conditions que Dieu exige de toi : avoir le style de Pierre et la foi de Job, de sorte que tu peux obéir jusqu’à la mort, te donner entièrement à Lui, et finalement atteindre une image de l’homme qui est à la hauteur, ce qui signifie l’image de quelqu’un qui a été conquis et rendu parfait après avoir fait l’expérience du jugement et du châtiment de Dieu. C’est le témoignage qui doit être porté par celui qui est finalement rendu parfait. Ce sont les deux étapes du témoignage qu’il faut porter, et elles sont interdépendantes, chacune étant indispensable. Mais il y a une chose que tu dois savoir : le témoignage que J’exige aujourd’hui n’est pas destiné aux hommes du monde ni à un seul individu, mais à ce que J’exige de toi. Il est mesuré par ta capacité de Me satisfaire et ta capacité de respecter complètement les normes de Mes exigences de chacun de vous. C’est ce que vous devriez comprendre.

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